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Quelles sont les personnes à risque en cas de canicule

Les périodes de fortes chaleurs sont propices à la survenue de pathologies liées à la chaleur et notamment le coup de chaleur ou d’aggravation de maladies préexistantes.

Certaines personnes ont plus de risque de développer ces maladies. Plusieurs facteurs peuvent y contribuer.

Des facteurs environnementaux :

  • lors des premières chaleurs : le corps n'est pas habitué aux températures élevées,
  • lorsque la chaleur dure sans répit plusieurs jours ou est continue jour et nuit,
  • en cas d'exposition à un fort ensoleillement,
  • en cas de  forte humidité, bien que les précédentes vagues de chaleur qu'a connu la France aient plutôt été des canicules sèches ou peu humides,
  • en présence de pollution atmosphérique (ozone, dioxyde de souffre),
  • lorsque l'on vit dans une grande ville, éloignée de la mer, dans un environnement très urbanisé et sans végétation aux alentours, dans un domicile vétuste ou que l’on ne dispose pas de domicile.

Des facteurs personnels :

  • les personnes âgées,
  • les nourrissons et les enfants et notamment les enfants de moins de quatre ans,
  • les personnes souffrant de troubles de la mémoire, de troubles mentaux, de troubles du comportement, de difficultés de compréhension et d’orientation ou dépendantes pour les actes de la vie quotidienne,
  • les personnes ayant une méconnaissance du danger,
  • les personnes suivant un traitement médicamenteux au long cours et qui n’ont pas un suivi médical régulier,
  • les personnes souffrant de maladies chroniques,
  • les personnes fébriles ou souffrant de pathologies aiguës au moment de la vague de chaleur,
  • les personnes consommant de l’alcool ou des drogues illicites,
  • les personnes ayant présenté des difficultés d’adaptation à la chaleur lors de précédentes vagues de chaleur,
  • les personnes désocialisées.

Les conditions de vie ou de travail particulières :

  • isolement social (personne vivant seule,…),
    • habitat difficile à rafraîchir (dernier étage d’un immeuble, logement mansardé, immeuble à toit plat, grande baie vitrée, mauvaise isolation…),
    • pratique de sports intenses (jogging, bicyclette…),
    • travail physique exigeant (travail manuel à l’extérieur, construction, bâtiment),
    • travail ou secteur où les procédés de travail dégagent de la chaleur (ex : fonderie, pressing, fours de boulanger…),
    • absence d’habitat.

Les facteurs majeurs de risque repérés d'après des études de l’Institut de veille sanitaire sont :

  • le grand âge,
  • la perte d’autonomie (personnes confinées au lit ou au fauteuil) et l’incapacité de la personne à adapter son comportement à la chaleur,
  • les maladies neurologiques telles que la maladie de Parkinson,
  • les démences,
  • les maladies cardiovasculaires et les séquelles d’accident vasculaire cérébral,
  • l’obésité,
  • la dénutrition,
  • la prise de certains médicaments pouvant interférer avec l’adaptation de l’organisme à la chaleur,
  • l’habitat particulièrement mal adapté à la chaleur, notamment les logements en dernier étage, et l’absence d’endroit frais ou climatisé accessible,
  • les caractéristiques de l’urbanisme autour du logement, qui peuvent accentuer le phénomène d’îlot de chaleur.

Notre dossier Vagues de chaleur et Canicule :